• Viens là !

    Mon ami, valser aux rythmes endiablés,
    Lucifer nous invite,
    Au bal des Amants passionnés.

    Tiens-toi!

    La déesse, danse à merveille, dénudée
    L'infidèle vous pousse
    Au grand salon des péchés.

    Prépares toi!

    L'Archange Virvolte de désirs
    La tentation vous chante
    Aux pensées impures des délices.

    Regardes toi!

    La Muse rythme ton esprit enflammé
    La trahison vous surveille
    Aux râles cadencés de la vérité.

    Viens là !

    Dis-moi Ange d'échu de mes pensées
    Lucifer nous condamne
    Aux portes de l'Enfer le suis-tu?

     


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  • Archange à tes yeux quelques jours je fus,                

    L'ange déchu à présent devenu                                 

    Retourne âme en peine,                                               

    à ton piètre festin,                                                   

    Tu croyais comme cela transformer,

    le destin,

    Mais nul de nos jours si sombres, ne peut

    Eclaircir le ciel de lumière tel Dieu.

    Dans le berceau de ta vie tout a été écrit,

    peut être te prenais-tu pour le Messie,

    En vouloir changer le cours tu as pensé?

    Mais de ce doigt sur toi pointé,

    Te renvois, damné, au porte de l'enfer 

    Où t' attends ton tendre Lucifer.

    Tu as cru de lui pouvoir échapper?

    Mais ton âme lui appartient à tout jamais.


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  • N'ôte jamais plus ton Bouclier

    Aimer est le traitre,

    L'amour me l'a poignardé,

    Sans pitié, sans regret,

    Abandonné avec cruauté

    Mon coeur dévoilé.


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  • Mademoiselle,

    Je viens par la présente, en deux lignes vous dire,

    Vous m'avez promis un entretien limpide au sujet du verbe Aimer, j'aperçois Monsieur s'enfuir, l'imposteur de mon coeur.

    J'ouvre mon livre, mes pensées, nos idées, ensemble nous souhaitons nous rencontrer puis Madame Vérité est passée.

    Alors recevez  Mademoiselle, Madame, Monsieur mes courtoises salutations amères, du verbe détester.

    Madezelle Eve.


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  •  

     

    Le rétroprojecteur défile,

    je suis tombée dans mon café comme une goutte de lait,

    Le chocolat devenu aigre au fil de ces années.

    Une dentelle de querelle héritée sur la table pour manger.

    Le retroprojecteur s'arrête,

    je glisse lentement mes doigts vers le paquet de cigarette

    Le sang caillé  dans mes veines s'est glacé.

    Le coeur percé j'engloutis le café refroidi de ma vie.


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