• Les larmes de soufres dévorent mes joues

    Lentement

    La paille de mon oeil déglutit la poutre de ton coeur

    Mon chemin est tortueux et sinueux

    Vivement,

    Je sème par mes mains ces venins de chagrin et fends mon verre au fenestré Malin


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  • Le tête-à-tête de nos âmes savoure ce velouté de romance,

    Mon bleu gris poudré
    sonde
    l'agrume vert de son regard,

    La timidité impose sa place, Un nuage de silence s'installe,
    La main relève la mèche de cheveux d'automne parfumée,

    Le visage teinté de pêche,
    Un léger rouge transpire des joues,
    Les émotions fleurissent enserrées dans un écrin de velours

    Les somptueuses étoiles
    fredonnent
    La belle mélodie d'amour,

    La lanterne de lucioles clarifie le tendre baiser nous voici

    Les amoureux de Peynet.


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  • Les yeux ouverts, miséricordieux ton visage a flétri !

    Ton corps affaibli par l'alcool, tes mains tremblent,

    Le regard démoli de la voix inaudible, tu gémis !

    L'oeillet noir à l'âme fleurit, la maladie surgit,

    le courage refuse de blanchir tes délits, tu supplies.

    Misérable existence de soûlerie et d'orgie féminine !

    Tes envies de dessert à la fleur du désir, te bénissent.

    Ton espoir anéanti, tu endures l'hémorragie de ta vie

    L'auréole de fleurs symbolise ton paradis.


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  • A l'orée du bois,
    Une bruine doucement se dépose, 
    L'harmonie absolue des mélodies de couleurs
    Les foisonnement des arbres à perruques,
    Les longues bordures des feuillages,
    Fredonnent les chants de crissements,
    Les clapotis de toute nature,
    s'esclaffent au grès du vent.
    Le chemin des vieux chênes s'ouvre,
    Une ombre se faufile,
    La pluie imbibe l'entretoise des verdures,
    Le fauve agité examine le paysage,
    l'horizon est sans vie.
    Le soleil se lève,
    l'apaisement pour la bête,
    Les oiseaux sifflent,
    Gouttes translucides de lumière réveillent,
    Les cicindèles, les fourmis, les papillons.
    La nature dévoile,
    Dans le miroir de l'étang,
    Sa robe ambrée de marrons,
    Chacun égaye de son rôle,
    l'animal regagne sa tanière égaré de la veille.
    O forêt ! mon plaisir te contempler.


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  • C'est là en moi tel une flamme qui brûle dans un bois.

    La fleur du mal décolore mon cœur, je ne cesse de saigner,
    Seul les mots gomment mes maux et m'évitent de pleurer.

    C’est là en moi, une trace indélébile de la peine qui entaille,
    Une idée, un brouillon, je crayonne, j’abandonne ma douleur.

    Ma seule ordonnance mes écrits et non un roman d'une artiste.

    C’est là en moi, tel une petite femme sans culture en émoi


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