• J’attends bouillante face à l’horloge,
    Assise sur ce canapé maltaise,
    Tu caresses le clavier de l’ordinateur,
    Aménagé sur la chaise ébène,
    Un café crème non sucré, 
    Serré dans ma paume,
    Une cigarette au bec.
    Les pixels parcourent la pièce,
    Une danse murale brillante s’anime,
    Tu soulèves le cristal violacé,
    Une lampée pour ta gorge desséchée,
    Cette soirée s’éternise de soupirs,
    Le potage à la grimace est servi.
    Je suis cristalline de ta vie.
    Morphée, mon ami j’arrive.


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  • Animée sans atout mon coeur de velours.

    Réveillée sans détour, frappe le tambour.

    Énonce la danse du cygne les vocalises,

    Excitée entre le chant, l'âme le localise.

    Ondule l'humain et brûle l'encens des mains

    Ultime chance sauver son esprit pour ce soir.

    Maintenant libérée elle va pouvoir danser.


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  •  

     

     

    Soldat hisse-toi

    n'écoutes pas sors de là

    La pierre des noms te parle dans les fonds

    Cesse de pleurer triples idiots le voilà

    tu es bien con de te laisser couler l'hameçon au poison

    elle a raison de toute façon te jeter avec ton sale paquet

    regarde-toi

    ta gueule de bois et prépares ta cure au combat mon pauvre

    Arrête-toi de vomir imbécile la voilà l'aspirine ardente qui te donne bonne mine.

    Tu vas jaillir des tréfonds qui te ruinent l'amie

    ta conscience va s'offrir du répit

    Ivre tu effaces les chantiers ricochets des ennemis

    la terre d'humains rouges hantent ton esprit

    Garde-à-vous soldat elle apporte chaque minute tes souvenirs

    laisses là partir cette bouteille de la mère du supplice

    Les vies ôtées soldat ne viennent pas de toi

    la guerre humaine dirigée par la convoitise c'est ainsi

    N'oublies pas que c'est ton choix ta lutte... Tu es un soldat


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  • l'aiguille de charbon rapièce

    un coeur morcelé mis en lambeau

    les jumeaux haine et mépris

    piquent

    l'emporte-pièce du lien s'y faufile

    Dans le naturel

    Demoiselle s'effondre les flocons aux cils

    le pied à coulisse évalue la profondeur

    l'électrocardiogramme vertical colorie l'espoir

    à jamais anéanti

    Le poison enivre par injection


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  • Allongée sur le fil de mon pavé pourri

     

    déballe ma salive je suis le mépris en vie

     

    manipulatrice de l'esprit je glisse le pic

     

    anime la haine et insuffle le vice à vif

     

    crie, pleure gémis hurle vomis transpire

     

    Qui suis-je?

     

    La jalousie!!

     

    Elle est cruelle, mortelle, dangereuse,

    pernicieuse, délicieuse à en mourir !

     


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